Virginie :

La Méditerranée serait un grand lac : je ne citerai pas le nom du marin d'eau douce, fort peu amariné ces dernières années, qui le prétend. Je ne l'ai pas cru mais relève tout de même le défi de ne naviguer que par grand soleil, mer belle, et vent portant entre 10 et 15 noeuds... Je n'ai que peu d'expérience de la voile mais un navigateur averti en vaut deux et je suivrai les bons conseils d'Olivier. Mes loisirs ont jusqu'à mes trente ans été bien différents : du jogging  à toute la filmographie de Burton et Lynch, en passant par l'entraînement de lévriers pour la course... C'est d'une autre course dont il s'agit désormais ! En huit mois de congés sabbatique, je compte bien progresser.

Olivier :

Bon alors moi j'ai de la chance je suis tombé dedans quand j'étais petit (merci papa !). Mes premiers tours de manivelle, voyons... je crois que j'avais 8 ans à peu près. Les régates de 470 en Bretagne ne m'ont pas révélé comme espoir national, alors j'ai décidé que le dériveur c'était un truc de ringard et j'ai opté pour le quillard : Class 8, JOD... jusqu'au Rush Royale familial toujours inscrit dans les dix premiers au Spi Ouest mais rarement récompensé à la même place !!! Finalement là où je suis peut être le moins mauvais c'est en croisière, j'ai toujours ramené mon équipage vivant et le bateau en état !
Aujourd'hui, c'est un peu un rêve d'enfant qui se réalise : partir vivre sur un bateau et découvrir de nouveaux horizons.

Vous voyez, pas besoin d'être un Tabarly en puissance, pas besoin de remporter la super cagnotte du loto (quoique ça aide...), il suffit d'en avoir vraiment très très envie, au point d'y consacrer quand même un bonne partie de son budget et de ne plus compter ses heures à bricoler encore et encore... ceux qui l'on fait savent de quoi nous parlons !